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Johanna Mikidadi

Quand survivre consiste à attendre la mort




Mes patients qui ont perdu un être cher ont souvent d'immenses difficultés à continuer leurs gestes du quotidien.

Chacun de leurs mouvements peut être un déchirement.

Comme "la vie continue", il continuent à se lever, manger, boire, rarement plus au début...


Pourtant, il arrive parfois que ce début s'éternise sans que la moindre étincelle de vie ne resurgisse.

Cet état de tristesse profonde va peu à peu se ressortir.

Si l'un de vos proches est concerné vous avez dû constater que son visage est marqué, sa peau grisâtre, sa voix lointaine, comme s'il était déjà de l'autre côté.


Quand l'esprit n'a plus sa nourriture, on a beau manger et boire, on se meurt quand-même.

C'est pourquoi, il est nécessaire d'agir avant qu'il ne soit trop tard et de ne pas considérer que "laisser du temps au temps" consiste à laisser quelqu'un s'isoler.

Un psychologue saura laisser le temps nécessaire tout en mettant en place des actions en douceur.


Vous verrez que son visage s'éclaire petit à petit, peut-être même l'entendrez vous râler après son psy qui lui prend la tête...c'est le meilleur compliment qu'on puisse faire à un psy, la preuve ultime que son accompagnement agit pour le mieux. 🚀

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