Nous sommes nombreux à vouloir tout contrôler, tout maîtriser. A nous en rendre parfois malades.
Mais, aussi volontaire et déterminé soit-on, il y a une nuance dans la notion de contrôle à prendre en compte pour ne pas devenir fou et continuer à tout mettre en œuvre pour atteindre nos objectifs.
Nous contrôlons notre vie mais pas notre existence.
Nos décisions sont portées par nous mais indéniablement influencées par notre chemin. Et si la plus part de nos choix sont assumés, réfléchis, certains paramètres extérieurs sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir viennent les entacher, les soutenir, les changer. C’est comme ça.
La sagesse sera notre meilleure alliée quand nous y serons confrontés.
Exemple : Je mets toute mon énergie à me former au métier de boulanger, j’épargne de l’argent pour ouvrir ma propre boulangerie, je trouve l’endroit idéal, j’aménage les lieux et je fais ma publicité aux alentours. Tout se passe comme je l’avais prévu oui mais voilà, un incendie chez mon voisin se déclare, il emporte tout sur son passage. Il ne reste plus que quelques cendres…
Je contrôle mes actions, deux options s’offrent à moi : je m’apitoie sur mon triste sort et je me dis que cela aura été un beau rêve mais qu’hélas, rien ne dure jamais. J’aurai toujours un goût amer qui me rappellera ce triste événement.
Ou alors, je m’apitoie (un tout p’tit peu, j’ai quand-même perdu ma boulangerie !) et je me dis que finalement, personne n’a péri dans l’incendie et que, comme j’avais tout bien pensé dès le départ, j’ai une assurance qui va me rembourser une part de la somme que je pourrai réinvestir dans un autre projet. Que l’affaire ayant fait les gros titres des journaux locaux, je pourrai utiliser ma nouvelle notoriété à profit, etc.
Si terribles soient les événements qui se trouvent sur notre route, nous contrôlons ce que nous en faisons.
Ne perdons plus de temps à tenter de maîtriser ce qui ne peut pas l’être et afférons-nous à utiliser ces éléments comme des moteurs et non-plus comme des fardeaux.
Johanna
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